La boucle Zikzag est bouclée

En quelques chiffres:
– 10500 kilometres parcourus
– 52 concerts endiablés
– 72 kilos de tomates et 150 litres de bières ingurgités
– 6,4 m² partagés à 8 personnes
– Un alternateur et une tringlerie de boite de vitesse à remplacer
– 9 randonnées, 1 foot, 4 volleys, 8 footing et 27 baignades
– 23 nuits en camping sauvage et aucune amende
– 84 personnes qui nous ont hébergés, nourris, accueillis, encouragés ou avec qui nous avons juste partagés quelques moments, un ENORME merci à eux
– 204 heures de musique diffusées sur les 4 enceintes du camion (Merci à Elsa, Raph et Cif pour leurs sélections)
– 27 étoiles filantes et des milliers d’étoiles dans les yeux
– 4600 vues et 74 commentaires sur notre blog, merci à ceux qui nous ont suivis
– Environ 80 personnes pour la fete de retour, ça nous a fait tellement chaud au coeur
– 0 fausse note et des tonnes de bons moments

Ca sent le retour…

Welcome to Austria !

Ah non, ça, on n’est pas vraiment les bienvenus… Arrivés tard le soir, on cherche un coin où planter nos tentes dans la région de Graz. Et bien ça sera la mission la plus difficile du voyage. Finalement, on se pose à l’entrée d’un champ, et on se fait réveiller par une autrichienne et ses « Privat, Privat ! »

On veut aller se baigner au lac, vers Villach, mais là encore l’accueil n’est pas au rendez-vous, on se fait jeter par un autrichien mal aimable.

On se console avec notre plus grosse manche à Villach ! Le retour dans la zone euro a du bon ! Mais on n’a pas vraiment envie de s’éterniser ici.

Welcome (back) to Italia !

On est accueilli dans un petit coin de paradis, à Patocco, chez Pedro, Françoise, Fiona et Coni. Malgré la pluie, on se sent un peu chez nous dans la vieille maison toute en pierre et en bois, retapée par Pedro. On trouvera quand même une ouverture dans les nuages pour se balader vers les cascades. Et on propose un petit concert dans la maison pour tous les habitants du village. Une super ambiance, on a retourné Patocco ! On a même droit à un petit mot d’amour, et un rendez-vous pour l’année prochaine…

On quitte cet idile avec Coni comme 6ème passager, et on traverse tout le nord de l’Italie dans la journée. Cela ne plait pas à l’alternateur du camion, qui ne passera pas la frontière. Nous on la franchi, déjà un peu nostalgique de tout notre périple.

Welcome to Francia !

Heureusement, on arrive dans le Mercantour, chez Pauline et Laurence, qui nous réservent un accueil vietnamien au top du top ! Jolie rando-lac, et set à St Martin Vésubie. Nos efforts de mise en scène, sous le regard encourageant de Coni, sont récompensés par un « On n’est pas à Hollywood ici ! ». Merci, on repassera ! On se console en visitant la brasserie du Comté, et surtout, surtout, en dégustant les bières brassées avec amour… C’est tout de même meilleur que les bières passables de certains pays traversés ! On redécouvre aussi le bon gout des baguettes, du saucisson, du comté et du beurre salé…

Voilà, vous l’aurez compris, on est de retour en France, et on arrive samedi à Grenoble !

Rendez-vous au Pré Faure à partir de 15h pour le dernier concert de la tournée Zikzag!!!

Hungarian touch

Welcome to Hungary !

Première étape à Budapest: c’est immense et bien moins dépaysant que la Roumanie; c’est le retour qui se fait sentir…

Après un bon set devant des allemandes déchainées qui s’entortillent devant nous comme en plein festival transe, on discute avec Anna-Maria et Atila (le chef de tous les 1, mais pas de 3, c’est Hector!), habitants de la capitale hongroise, très sympas et pleins de bons conseils.

Le lendemain, grosse journée visite : 3h de forteresse, puis les bains où nous arrivons épuisés et affamés. Là, double échec : on mange des sandwichs dégueux, et les bains ne sont pas mixtes, c’est interdit aux femmes. Les boules, mais tant pis, on continue avec le marché, les rues piétonnes, la synagogue… C’est joli et blindé de touristes.

Les instrus nous titillent alors on se lance dans une courte représentation… Nos efforts sont rapidement réduits en flaque par la pluie, mais on persiste et on mouille le T-shirt et les tampons, et les gens apprécient.

Pour se remettre de la frustration, on refait un set le lendemain avant de quitter la ville, sur le plus célèbre pont au dessus du Danube, devant des milliards de touristes !

On file ensuite sur Gyor, pour visiter, se promener : c’est très mignon, très propre, très hongrois. On joue dans les rues le soir, et c’est même un énoooOOOOOOrme set de Zikzag (notre référence s’il en est une). Tellement fou qu’hongrois pas nos yeux !

Pour approfondir nos connaissances sur la Hongrie, on part vers le lac Balaton, destination touristique numéro un pour les locaux. On fait la route avec 2 autostoppeurs, Kim et Elisa, on visite les petites villes, on campe sauvagement dans un champ, et on joue au bord du lac.

On retrouve un peu plus loin nos 2 autostoppeurs qui nous emmènent dans une fête, un talent show organisé par Martin au-dessus du lac, une bien belle soirée.

Après une baignade dans le lac, on vide notre porte-monnaie rempli de florins, et on se dirige vers la zone euro !

La suite en Autriche, Italie et………… FRANCE !

PS: si vous avez compris la blague sur le 3 et Hector, bravo!

PS: la question du jour, de quel côté est Buda, de quel côté est Pest ?

Romania : un goűt de reviens-Y voir

Welcome to Romania !

Arrivés par le sud-ouest, nous voila a Timisoara. Notre premiere étape est pleine de frustration. Un set qui allait etre d’anthologie dans cette ville tout en travaux est sauvagement interrompu au bout de 3 morceaux par la police locale, qui prend meme nos papiers d’identite. On est dans les fichiers du grand banditisme roumain !

Et pour accentuer notre douleur, on se sépare de Tatiana et on continue la route avec une halte a Alba Iulia, oú on dort dans le jardin d’Onorica, Francisc et leurs ˝pouilles˝. On espere avoir créé une vocation musicale á Raluca…
On repart vers Cluj-Napoca, en faisant le plein d’oeufs et de tomates.

A Cluj, on est accueillis par le collectif ˝A casa˝, qui sont plus ou moins les anarchistes du coin. On est etroitement logés chez Denisa et Lorenzo, et on decouvre la passion refoulée de Laure et Aurore pour les chats. On joue pour un bar, dans cette jolie ville bien vivante, et la police nous laisse tranquilles. On anime aussi la fete de financement d’Á Casa, on passe une tres bonne soirée avec de la biere faite maison et on continue á se faire plein de nouveaux copains sur la route. N’hésitez pas a nous appeler si vous passez par chez nous !

Apres ces quelques étapes tres urbaines, on se dirige vers Beica de Jos, un petit village de gypsies recommandé par Christophe. On est accueillis en musique chez Marcel, le pacha du violon roumain. Il nous apprend (pas dans la douleur, mais presque) quelques morceaux traditionnels, et on entretient á coups de Tsuica et d’agneau au barbeuck l’amitié franco-belge avec Alix, Manu, Delphine, Victor, Anais, Nico et les deux Christophe(s). Et on n’oublie pas aussi de remercier Danijela, Lorenzo et Dani pour leur accueil!!!

On aurait vraiment aimé prolonger notre séjour en Roumanie, notament en randonnant dans la région du Maramures au nord, mais les mauvaises prévisions météorologiques nous font opter pour des coins plus cléments.

Sur la route vers la frontiere, on peine á trouver un endroit pour dormir. On choisira finalement un abri de fortune dans un cimetiere roumain. Un reve qui se realise enfin, on s’endort en pensant a Dracula, aux loups, aux ours, aux morts-vivants, d’autant qu’il y a des bruits autour de nous…

Alors, la suite en Hongrie…

Serbie : Nis, Ederlezi et les copains

Welcome to Serbia !

On arrive en Serbie le 5 aout pour jouer a Nis, un plan organise par Philip, rencontre en Bulgarie. Malheureusement, on decouvre a notre arrivee que le premier ministre a decrete une journee de deuil national, interdisant toute manifestation de joie. On reporte le concert mais pas les coups a boire…

On poursuit vers Guca le lendemain, pour notre grand pelerinage de fanfare balkan. On y retrouve Manon, Trick, Tatiana, Bangui, Pepite, Greg, Yoyo et tout le Qvalitet Orkestar. C’est parti pour 3 jours de musique, de fanfare balkan, de copains, de rakia, de bieres, de concerts, et de fete sous une grosse louche de nationalisme serbe.

Ce qui se passe a Guca reste a Guca, mais pour vous, quelques anecdotes croustillantes :
– mega concert du Qvalitet sur la place de la trompette dans une ambiance survoltee, concert sur scene et participation au bruyant defile de fanfares
– after dans un bar avec Serjian Azerovic debout la table, dirigeant 30 musiciens plus enormes les uns que les autres
– courte mais reelle apparition de ZikZag dans les rues de Guca !!!
– concerts au stade de Boban et Marko, de Ekrem Mamutovic, et election de la trompette d’or (Gaet, il va falloir apprendre a souffler plus fort !)

Apres ces quelques jours epuisants, retour a Nis, comme promis. On joue dans un amphitheatre devant 300 personnes assises, quelle pression ! La soiree pizza/biere/blondes decolorees passee, on tente de recuperer du sommeil, et le lendemain, on embarque Tatiana dans nos valises.

Premier incident mecanique sur le camion, mais la tringlerie de la boite de vitesse est bien vite reparee a coup de chambre a air.

La suite en Roumanie…

PS : apres ce passage en Serbie, pouvez-vous nous dire qui a ete elu trompette d’or cette annee ? Une fiole de rakia est en jeu !

Bulgaria round 2 : La mer Noire

On vous avait laisses a Plovdiv, maintenant on vous en parle… Petite ville pavee, avec un grand theatre romain et plein de ruines, une bonne ambiance!

On visite, on repet’ et une fois compris les horaires pour jouer (entre 16h et 22h00, avant la police fait la sieste), on retourne la rue pietonne a coups de Deladap et Bei Mir. On nous propose des plans allechants pour la suite en Serbie.

Avant de partir, on devalise le magasin de musique.

Puis direction le soleil levant, le point le plus oriental du voyage… La Mer’ Noir’!!!

La musique dans la rue n’est pas la bienvenue, et les commercants locaux font chasse gardee sur les portes-monnaies des touristes. On n’aura jamais vu autant de cons que pendant les 30 minutes ou on a joue a Ozvor. Heureusement, les baignades sur une des dernieres plages sauvages de la cote (Irakli) et quelques sourires ont tout de meme illumines cette escapade.

Derniere etape en Bulgarie, Kovprivshtitsa, avec ses vieux batiments du 19eme. On retrouve de l’amour et de l’humanite dans les regards, on se sent mieux !

Set paisible sur la place du village, tortilla sur le butagaz et nuit dans un champ, on s’endort la tete dans les etoiles filantes…

La suite en Serbie !!!

Bulgaria round 1: Rakia connecting people

Zdraveite,

1er stop a Melnik, camping sauvage, rangement du camion, randonnee au milieu des pyramides de sables et visite d’un monastere.

Ensuite direction Rila pour visiter encore un monastere mais la categorie au-dessus, camping au bord de la riviere avec notre ami anglais Paul accompagne de sa guitare et de sa voix envoutante.

Et comme on est des grenoblois en manque on retourne faire de la rando dans les montagnes avec un joli sommet a 2700 et une baignade dans les lacs.

Apres ce bon bol d’air, direction la capitale. L’arrivee dans Sofia se merite, on est heberge chez Nikolai, la Bulgarie aux Bulgares, dans un immeuble pas termine depuis 20 ans. Tres bon accueil a base de produits du jardin et de Rakia homemade.

Visite de la ville avant le dernier set avec Zean-Louis sur la place du theatre, et des adieux dechirants a la gare. Promis, on se revoit a Dijon ou Braze en plaine !

La soiree continue, avant de prendre un tournant dramatique… Une voisine bulgare vient nous demander d’arreter la musique, s’ennerve et envoie balader notre chapeau, Laure voit rouge en croyant sa clarinette abimee, et le public prend notre defense. Grace a cette performance theatrale, on se fait plein de copains, on rejoue pour un public d’etudiants bulgares enflammes, et on sympathise avec des musiciens espagnols en voyage.

Epuises par ce jeu d’intenses emotions, nous nous reposons 2 nuits a Plovdiv, dans le centre du pays. La ville est tres jolie et l’auberge de jeunesse agreable.

Mais la, ce fut le drame. Apres avoir donne son maximum pendant ce premier mois de vacances, l’ordinateur d’Aurore presente des signes francs de mort subite: absence totale de demarrage. Il nous sera sans doute plus difficile de mettre le blog a jour, a compter d’aujourd’hui. Nous nous en excusons a l’avance.

La suite a la mer noire

Ps: sur la photo de rangement du camion, combien y a-t-il de paires de chaussures? Quelle est la couleur du frisbee? Ou est la douche solaire ? Des cartes postales a gagner (ca voyage mieux que la feta)

Grece round 2 : retrouvailles, séparations, ça remue dans le camion !!!

Tout droit venu de St Mich’Much’ de Maurienne, nous retrouvons Gaetan et nous sommes maintenant à 8 dans le camion et un peu à l’étroit, même plus la place pour caler un kilo de féta 🙂

Sur la route du nord on fait un stop à Domokos, petit set sur la place du village et les locaux nous proposent de squatter la cour de l’école.

Arrivée à proximité des Météores, premier aperçu sur ces formations géologiques impressionnantes et concert dans le village voisin au milieu des enfants très curieux. Point important : Jean-Louis inaugure ses bretelles gonflables !

Le lendemain on visite les météores, wahouhahou c’est trop beeeeeeaaaaauuuuu (et Aurore aussi)

Thessalonique (la police) : on est accueilli par Evita et Dyonisis à Fix In Art, ancienne brasserie désaffectée reconvertie en lieu culturel, où on rencontre aussi Jackie, Giovanna et Lavanda. On visite, on fait le marché, on mange des Gyros Pita et du tsatsiki. On joue aussi de la musique notamment un dernier set d’anthologie avec Anneso et Loic.

Ca y est ils nous quittent, les larmes coulent à flots, heureusement ils volent vers une nouvelle aventure. Merci, vous avez été splendides (le pain perdu, le miel dans la poche du short, les chaussettes dans les sandales, les baignades enjouées de Loic, les intros de la Cumbia, la structure de Bulgar, and so much more …)

Zikzag est triste mais se réconforte en emportant Giovanna vers Halkidiki, ses plages magnifiques, ses pastèques offertes, sa vue sur le mont Athos et ses jolis poissons.

La suite en Bulgarie …

Grèce round 1 : c’est chaud !!!

Welcome to Greece !

C’est la crise, on n’a pas des vies faciles, des plages de rêves, des gens accueillants et de la féta à volonté…

Premier stop chez Giorgos à Ioaninna, on est encore accueilli dans une maison avec vue sur le lac, premier concert dans un bar (et certains ont pris une bonne tonche :-)) et premiers Gyros Pita.
Découverte du Rebetico (musique trad grecque), lessive et rechargement des batteries.
Efharisto poli Giorgos!

Ensuite direction la west coast wesh wesh et ses spots magnifiques !!! On laisse parler les photos.

Puis visite culturelle de Delphes, Zikzag est au centre du monde !!! C’est le point le plus septentrional de notre trip, l’Oracle nous laisse poursuivre notre voyage et nous offre même un nouveau Zikzagboy.

La suite toujours en Grèce mais à 8 et vers le nord…

ps : un mot est caché sur l’une des photos, 1kg de féta offert au premier qui trouve.

L’Albanie : WAHOU

Welcome to Albania !

L’arrivée à Tirana par la route est pleine de nids de poules (et de poules aussi), de doublages sauvages et de vendeurs de pastèques. Visite de la ville, petit set et nuit à l’auberge de jeunesse.

On continue vers le sud, à Berat, petite ville ottomane pas touristique : visite du château et rues pavées, lavage de la voiture, gavage de fruits et légumes, un set bien apprécié sur la rue principale, nuit dans les champs de moutons et chardons, avec la rencontre de nombreux bergers, souriants et accueillants, on en trouve même un qui joue de la clarinette. Même si la communication est parfois difficile, Pershendetje et Faleminderit font leur effet !

Toujours vers le Sud, une halte à Gjirokastër : château et rues pavées (encore !), et balade dans la « vraie » ville. En cherchant un endroit où planter la tente, on arrive sur le terrain vague du hameau Topullaraj où jouent des enfants. Après un petit concert pour parents et enfants intrigués et captivés, on communique dans un mélange de franco-italo-anglo-albanais, les gens sont vraiment très gentils…

Le lendemain, passage par les résurgences de Blue Eye Spring: c’est frais mais c’est pas grave, certains apprécient plus que d’autres ! Mieux vaut faire la sieste avant de penser à la suite, en Grèce !